Agoa - Sanctuaire pour les mammifères marins

Je privilégie une sortie encadrée par un professionnel formé :

Si je souhaite faire une sortie dédiée à l’observation des mammifères marins, je dois privilégier l’embarquement avec un opérateur professionnel d’observation formé par le Sanctuaire Agoa.
La réglementation impose en effet aux opérateurs professionnels une formation à l’approche des mammifères marins dispensée par le Sanctuaire Agoa. Cette formation ainsi que la signature de la charte Agoa sont des pré requis indispensables exigés par les autorités compétentes (les directions de la mer) pour l’exercice du whale watching professionnel. Seuls ces professionnels possèdent l’autorisation réglementaire de s’approcher jusqu’à 100 mètres des animaux. Les personnes non formées ne peuvent quant à elles s’approcher à moins de 300 mètres des animaux.
Ainsi, vous vous assurez d’embarquer avec une personne ayant toutes les clés en main pour vous faire découvrir les mammifères marins sans les déranger.
Liste des opérateurs formés : https://sanctuaire-agoa.fr/recherche?f%5B0%5D=pnm_type_documentation%3A187


Si j'observe par mes propres moyens :
Je respecte la réglementation qui interdit l’approche des mammifères marins à moins de 300 mètres sur l’eau, sous l’eau mais aussi au-dessus de l’eau.
Que ce soit à la nage, avec une petite embarcation comme un kayak ou un paddle, en bateau à moteur, mais aussi avec un drone, en apnée ou en plongée sous-marine, je n’ai pas le droit de m’approcher des mammifères marins à moins de 300 mètres.
S’ils viennent à moi, je ne cherche pas l’interaction, je ne les touche pas avec mes mains ou avec un objet comme mes pagaies, je ne me mets pas à l’eau si je suis sur un bateau, je ne les nourris pas, j’évite les perturbations acoustiques en coupant la musique et en restant clame.

Si vous observez un mammifère marin échoué ou sur le point de s'échouer, contactez le correspondants RNE : Martinique : 06 96 03 02 04 (ROCEM)


Dans le cas d’un animal mort :
- Ne pas manipuler l'animal afin d'éviter tout risque de transmission de maladie.
- Quel que soit son état de putréfaction, l'animal sera examiné dans les plus brefs délais.
- Il sera enlevé par les services de nettoyage des plages (commune ou département).

Dans le cas d’un animal vivant :
- Ne pas manipuler l'animal pour éviter de le blesser.
- Ne pas grimper sur l'animal.
- Ne pas oublier qu'un animal sauvage en détresse va chercher à se défendre (morsures, coups, etc.).
- Éviter les attroupements, l'agitation et le bruit qui stresseraient l'animal.
- Ne pas tenter une remise à l'eau sans l'aide de correspondants du réseau ou d’un représentant des services de l’État.
- Protéger l'animal des rayons du soleil grâce à un parasol.
- Protéger l'animal de la dessiccation (dessèchement) en le couvrant d'un linge mouillé en veillant à ne pas obstruer son évent qui lui permet de respirer.
- Creuser le sable sous l'animal pour faciliter sa respiration et éviter qu'il meure étouffé sous son propre poids.

Quels risques à la manipulation ?
- Risques de blessures (coup de queue, morsures, etc.), de chutes ou de coupures.
- Risques de contamination (Vibrio sp. Poxvirus).
- Brucella maris, récemment découverte, potentiellement contagieuse à l'homme en condition de laboratoire, est systématiquement recherchée sur la rate des animaux échoués.
- L'autopsie présente également des risques sanitaires (maladie du rouget, due à Erysipelothrix rhusiopathiae).

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