Anse Couleuvre - Anse des Galets

Quittez le parking et traversez la rivière. La randonnée commence dans une large allée au pied des grands arbres parmi lesquels vous pouvez remarquer : le fromager, le zamana, l'abricotier pays. Le sentier est bien entretenu par l’ONF.

À la première bifurcation (1), prenez à droite et continuez tout droit. Vous arriverez à un petit croisement au niveau de l'embranchement du sentier qui descend à l'Anse Lévrier avec vue sur la plage de l'anse Couleuvre en contrebas. Continuez à droite sur le chemin qui s'enfonce dans la forêt tropicale. Sur ce sentier en balcon, vous n'êtes jamais très loin de la mer que vous pouvez voir assez souvent à la faveur d'une trouée dans la végétation. Après une bonne heure d'ascension, vous arriverez au sommet du morne à Lianes (2) le premier des quatre « sommets » à franchir de la randonnée jusqu'à Grand’Rivière... De là, vous avez une vue sur l'anse à Voile et l'anse Lévrier.

Le sentier repart en descente avant de serpenter dans la forêt. En bas de la côte, juste avant la ravine des Galets, au pied d'un imposant figuier (3), prenez la piste qui part à gauche. Le chemin s'enfonce dans la végétation, puis croise plusieurs fois la rivière des Galets signalée par un poteau indicateur. Au bout du chemin, sous la falaise, à gauche de la plage, un grand trou dans la roche battue par les fortes vagues. À droite de la plage arrive un tout petit cours d'eau, vous êtes bien à l'anse des Galets.

En approchant de la plage, vous remarquerez des ruines recouvertes par la végétation et les fragments d'une voie pavée dans le lit de la rivière. Ce sont les vestiges du village de l'Anse des Galets au XIXème siècle qui comprenait des champs de canne à sucre, une habitation, un fort, une prison et un marché aux esclaves. La plage n’est pas propice à la baignade car elle est très exposée à la houle.

Un peu d’histoire : les esclaves de l'Anse des Galets ont été les premiers de Martinique à rejoindre le mouvement de révolte ayant mené à l'abolition de l'esclavage en 1848, d’où sa portée symbolique.

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