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Cathédrale Saint-Louis
Edifice religieux, Classé ou inscrit (CNMHS), Site et monument historiques
à Fort-de-France
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Vers 1674, un simple abri couvert de paille est mentionné comme église. Incendié par les Hollandais, il est remplacé par une construction en dur élevée entre 1678 et 1685 sous l’impulsion du gouverneur Charles de Courbon-Blénac.
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Selon le père Labat, qui la visite vers 1695, elle mesure 130 pieds de long sur 30 de large et comporte deux chapelles.
En 1703, les nombreuses réparations la transforment en un assez vaste édifice, aux murs lourds et épais, couvert de tuiles. En 1829, de nouveaux bancs sont installés ainsi qu’une tribune qui couvre toute la largeur du bâtiment. Les logements habités qui existent jusqu’alors de part et d’autre du porche ne sont supprimés qu’en 1836, afin de limiter les risques d’incendie....Selon le père Labat, qui la visite vers 1695, elle mesure 130 pieds de long sur 30 de large et comporte deux chapelles.
En 1703, les nombreuses réparations la transforment en un assez vaste édifice, aux murs lourds et épais, couvert de tuiles. En 1829, de nouveaux bancs sont installés ainsi qu’une tribune qui couvre toute la largeur du bâtiment. Les logements habités qui existent jusqu’alors de part et d’autre du porche ne sont supprimés qu’en 1836, afin de limiter les risques d’incendie. Encore debout après le séisme de 1839, l’église présente cependant de nombreuses dégradations qui rendent nécessaire sa fermeture au culte. Les offices ont alors lieu dans la grande salle de l’hospice civil.
La première pierre du nouvel édifice est posée en 1845, et les travaux sont dirigés par l’architecte Jolly, ingénieur du gouvernement. La Martinique ayant été dirigée en évêché, l’église inaugurée en 1854 devient cathédrale. Elle est alors réputée comme la plus belle et la plus vaste de la colonie et riche d’un important mobilier. En 1861, le toit en zinc est remplacé par des tuiles.
Le grand incendie du 22 juin 1890, cependant, ravage l’édifice. Le toit refait provisoirement est à son tour emporté par le cyclone de 1891. Un hangar en bois est alors installé sur la place de la Savane. Grâce aux dons des paroissiens, de nouvelles cloches sont achetées et mises à l’abri en attendant la reconstruction. Le nouvel édifice est inauguré le 2 juillet 1895 par monseigneur Carméné.
D’inspiration romano-byzantine, le bâtiment mesurant 66 mètres de long et 24 mètres de large possède une ossature métallique. Seuls le mobilier et les portes sont en bois. En 1971, la flèche fortement ébranlée par le tremblement de terre de 1953, est enlevée, ainsi qu’une partie du clocher. De gros travaux sont entrepris entre 1976 et 1979 par la municipalité sous la direction de l’ingénieur François Lubin, qui décide la restauration complète de l’édifice.
Le clocher, haut de 58,80 mètres, est surmonté d’une flèche de 25 mètres, recouverte de trois mille écailles d’aluminium de couleur bronze. Le 15 décembre 1979, une messe solennelle marque la réouverture de la cathédrale.
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