Domaine de la Pagerie

Appelée Petite Guinée jusqu’en 1750, l’habitation comptait 300 esclaves venus d’Afrique qui travaillaient pour produire du coton, du tabac, de l’indigo et de la canne à sucre.

Au milieu du parc se trouvent les ruines des bâtiments fonctionnels de l’habitation, ainsi qu’un petit musée consacré au souvenir de Joséphine où se décline une collection de lettres, autographes, souvenirs, objets rares d’époque, mobilier ancien et un espace consacré à l’histoire de l’esclavage.
Le site du musée de la Pagerie est la propriété de la Collectivité depuis 1984.

Un nouveau parcours proposé a donc pour objectif de faciliter et clarifier une lecture du site pour ce qu’il fut au fil du temps dans ses différents aspects, en réorganisant la mise en scène de la collection exposée, en apportant du texte explicatif et un cadrage historique, tant sur les pièces que sur les vestiges.
Quelques pièces majeures réalisées par des artistes locaux sont mises en valeur, ainsi que les résultats de l’étude réalisée en 2019 sur les esclaves et l’habitat servile du Domaine de La Pagerie.

La parcours se décline sur 4 espaces :
- Dans le hall d’accueil, espace bas : Une ancienne habitation-sucrerie - Le projet patrimonial du Dr Robert Rose-Rosette : un site-musée
- Dans le hall d’accueil, espace haut : Les familles de planteurs créoles, anciens propriétaires de La Pagerie
- Sous le moulin : La culture de la canne et la fabrication du sucre - Les activités et structures annexes : tonnellerie, maçonnerie, manioquerie…
- Dans l’ancienne cuisine : Reconstitution d’une cuisine - L’Esclavage à la Pagerie

Tarif (2021):
- 4 € / adulte
- 1 € /enfant – étudiant (hors période scolaire)
- 0,80 € / chômeur – RSA
- 2 € / + de 65 ans
- 2 € / personnes handicapées
- Gratuit / dernier samedi du mois
Tarif de groupe à partir de 10 adultes

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