Eglise Saint-Etienne

Il entreprend la construction de l’église paroissiale, qui succède à une chapelle édifiée puis reconstruite par les Capucins. La première pierre du nouvel édifice est posée en 1766 par le gouverneur général des Antilles.
C’est cependant le Père de Coutances qui assume l’érection de l’église avec ses propres fonds, les paroissiens étant trop pauvres pour financer les travaux. Il réalise également la réfection du presbytère. Ainsi, dans les lettres qu’il adresse le 14 mars et 9 avril 1778 au ministre de la Marine, il réclame les 500 livres de sa pension.

A l’intérieur de l’édifice, une plaque lui rend hommage, tandis qu’une autre rappelle l’action de deux Frères de Ploërmel, Marcelin-Marie Rouzioux, fondateur et directeur de l’école pendant près de trente ans. Le rôle des religieux dans l’enseignement est considérable, notamment dans les trente premières années qui suivent l’abolition de l’esclavage. Ils instruisent les anciens esclaves et leurs enfants. Théodore Baude fait apposer ces plaques en 1949.

Les chapelles latérales de l’église sont ajoutées en 1853-1854, sous l’impulsion de l’abbé Ozier-Bellevue, aidé cette fois par une souscription et par la main d’œuvre volontaire des fidèles. Sa façade du XVIIIème siècles est en pierre de taille et son beffroi octogonal en bois d’Inde provient du Morne-Gommier.

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