Îlet Hardy

C'est un îlet protégé et son acces est interdit. Cinq espèces d'oiseaux sont présentes : le Paille en queue ou Phaeton à bec rouge (Phaeton aetherus), la Sterne bridée (Sterna anaethetus), la Sterne fuligineuse (Sterna fuscata), le Noddi brun (Anous stolidus), le Quiscale merle (Quiscale lugubris). Elles viennent s'y reproduire de mars à décembre.

Le réseau de galeries souterraines qui le traverse permet aux oiseaux des nid de choix, principalement au Puffin d’Audubon. Sa flore est peu diversifiée et on y trouve une espèce végétale rare, l’Euphorbia balbisii. La présence de cupules * sert de réserve d'eau pour le développement de la végétation autour et à l'intérieur.

La langue de sable, variant en fonction des courants et marées, accueille des tortues marines en ponte.

L’accès est interdit dans un périmètre de 100 m autour de l’îlet. Dans un périmètre de 300 m autour de l’îlet, le mouillage à l’ancre est interdit et l’amarrage limité aux 4 bouées.

Un peu de science :

- Cupule ou kamenitzas
En géomorphologie, une cupule est une forme en creux de dissolution (en) que l'on trouve sur les surfaces généralement horizontales de certaines roches, surtout d'origine sédimentaires comme les grès, les conglomérats. Sa forme est généralement ronde, oblongue. En milieu karstique, on parle de kamenitza.
Les cavités sont plus ou moins profondes. Leurs dimensions très variables, peuvent atteindre plus d'un mètre en longueur, prenant alors le nom de vasque. Les cupules comportent souvent un déversoir naturel par où s'écoule l'eau en excès.


Un peu de culture :
La Réserve Naturelle Nationale des Îlets de Sainte-Anne, créée en 1995, a été confiée en cogestion au Parc Naturel Régional de la Martinique (PNRM) et à l’Office National des Forêts (ONF). Le PNRM en assure la gestion, la préservation et la valorisation grâce à une équipe de gestion (gardiens de l’environnement, conservateur…).

D’une superficie de 5,7 ha, elle se compose des îlets Burgaux, Hardy, Percé et Poirier, constituant un site de reproduction majeur pour les oiseaux pélagiques marins des Petites Antilles ainsi qu’une halte migratoire pour certaines espèces d’oiseaux.

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