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Noix de coco Cuisine Vauclin Martinique
©Noix de coco Cuisine Vauclin Martinique|MDES
La Noix de CocoDans tous ses états

La Noix de Coco

Le saviez-vous ? Le cocotier n’est pas tout à fait un arbre mais, comme tous les palmiers, une grande herbe modifiée pouvant atteindre 25 m de haut dont le tronc (le « stipe ») est surmonté d’une immense couronne de feuilles en forme de plumes appelées palmes dont les feuilles peuvent atteindre 5 à 6 m de long.

Le fruit du cocotier,

la fameuse noix de coco, est largement utilisé dans la cuisine créole, sous de multiples formes.

Cette grosse graine creuse est de forme oblongue, légèrement triangulaire aux angles arrondis. Les non-initiés arrivant aux Antilles sont parfois surpris de constater que les noix sont vertes ou jaune orangé (vertes lorsque le fruit n’est pas encore mûr, orangée lorsque la noix de coco est propre à la consommation) et non brunes et chevelues comme on les trouve sur les étals métropolitains. C’est l’enveloppe naturelle du fruit que l’on doit enlever pour trouver la noix (« coco sec ») appelée aussi « amande ».

La noix de coco, un fruit aux multiples facettes !

L’eau de coco

 

Un liquide transparent et sucré occupe les trois quarts de la cavité interne du fruit encore vert. L’eau de coco étanche la soif et peut également servir d’eau de cuisson pour pocher un poisson ou pour cuire le riz. Elle parfume délicatement les marinades pour les viandes et poissons. Aux Antilles, on décapite la noix encore verte de trois coups de machette et l’on consomme l’eau de coco directement avec une paille. On choisit le fruit en le secouant pour vérifier la présence de liquide. On peut aussi percer la noix avec un tire-bouchon en lui perçant deux de ses trois yeux pour récupérer son eau. Celle-ci possède en outre des propriétés médicinales reconnues en cas de déshydratation et de gastro-entérite !

La pulpe

 

Mûre, la noix de coco renferme une chair crémeuse subtilement parfumée et sucrée qu’on appelle « nan-nan » et que l’on consomme crue à la petite cuillère. La partie plus dure de la pulpe une fois séchée peut être dégustée en morceaux ou râpée. C’est un ingrédient indissociable de toutes les cuisines exotiques : créole bien sûr mais également asiatique, indienne, indonésienne, africaine ou sud-américaine. C’est avec la pulpe crue que l’on fabrique le lait et la crème de coco. Râpée, elle accommode à merveille poulets, poissons, pâtisseries et entremets de la table antillaise : gâteaux, flans, blanc-manger, clafoutis, sorbets et glaces…

Le lait et la crème de coco

 

Le lait de coco n’existe pas à l’état naturel. C’est une fabrication de l’homme ! Il parfume suavement volailles, viandes ou crevettes.

La crème de coco est ce que l’on utilise dans la plupart des cocktails, comme la célèbre piña colada.

On les trouve tout prêt dans le commerce, en général au rayon des produits exotiques, en conserve ou en brique. Toutefois, rien ne remplace le goût d’un lait de coco « fait maison ».

Recette

– Râper la pulpe d’une noix de coco, en exprimer le jus et le réserver.

– Verser de l’eau bouillante sur la pulpe et laisser dégorger une dizaine de minutes. Ajouter le jus obtenu à celui déjà réservé.

– Renouveler l’opération jusqu’à ce que la pulpe n’exprime plus de jus.

NB : Pour réaliser la crème de coco remplacer l’eau par du lait bouillant

 

Originaire de Malaisie, le cocotier, de la famille des palmiers (Arécacées) était déjà présent en Martinique à l’époque du père Labat (fin XVIIe siècle). Le célèbre père dominicain appréciait particulièrement le fruit avec un peu d’eau de fleur d’oranger et du sucre.

  

 

Jean-Baptiste Labat (1663-1738)

La boutique « La Cocoteraie »

La Cocoteraie est LA boutique où vous retrouverez un large choix de produits autour de la noix de coco : confiserie, biscuiterie, confiture, glace, liqueur, lait, crème, huile, produits de beauté, décoration, accessoires de mode… Située au Village de la Poterie aux Trois-Îlets.

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